Deux ans après avoir mis un grand pied dans le marché des compteurs GPS avec son Wahoo ELEMNT Bolt, Wahoo revient avec son Wahoo ELEMNT ROAM et enfonce le clou ! Avec ses 349,99 €, il met le holà aux prix excessifs prend définitivement le leadership…Basé à Atlanta, USA, crée en 2009, spécialisée dans la collecte de données fitness, Wahoo s’est tourné vers le monde du vélo il y a quelques années. En 2016, ils lancent l’ELMNT et s’imposent comme un redoutable challenger. Arrive l’ELMNT Roam, paramétrable directement via votre Smartphone et connectable à tout type de plateforme de collecte, d’analyse et de mise en forme de vos données. Une petite révolution…
N’oublions pas qu’un compteur GPS, c’est aussi un outil pour partir soit à l’aventure, soit pas du tout mais en ayant toutes les données pour comparer vos performances et/ou les analyser. Il faut donc qu’il sache faire les deux.
Si un smartphone sait aussi faire la navigation, la fixation sur le guidon et l’autonomie sont autant de défauts. C’est risqué et on ne dépasse jamais les 4 heures/4 heures 30. Donc, un Compteur GPS reste le bienvenu
La synchronisation des parcours est enfantine : Sur Strava, toujours pour exemple face à Garmin Connect on crée son parcours (hyper simple et ludique), on lui donne un petit nom et on synchronise le tout. La liste est alors disponible dans le compteur, il n’y a plus qu’à aller rouler. À noter que le compteur est livré avec les cartographies prêtes à l’emploi, et sans surcoût. Mais depuis 2 ans, Strava à changer son fusil d’épaule et cette fonction d’Itinéraires est devenue payante, il faut donc s’abonner : 5 € par mois. Chez Garmin, c’est gratuit ! Point pour Garmin.
Cela étant, j’ai tenté des dizaines de fois de créer des itinéraires avec mes Garmin, ça a toujours été compliqué lorsque le parcours l’est aussi. Surtout lorsque vous avez fait une erreur et que vous voulez revenir en arrière : c’est là que les ennuis commencent…
Vous avez aussi la possibilité d’ouvrir un compte gratuit sur Ride with GPS puis de synchroniser avec le Wahoo. Chez eux, créer un parcours est gratuit. C’est ce que j’ai fait pour tester le Wahoo sur le tour test de l’Acheteur.
Une fois votre parcours crée, la différence se fait dans la clarté des routes, la vitesse de réaction du compteur et enfin dans la précision des infos : Et là, c’est une boucherie !
Sur le Roam, la lisibilité de la carte est sans problème et le niveau de détails est largement suffisant pour ne pas se perdre. On hésite très rarement lors d’un carrefour. Même tout seul sur des petites routes ! Les chevrons qui indiquent la route sur l’écran sont salvateurs et vous empêchent de vous tromper de route, ce qui est monnaie courante avec un Garmin. On peut même zoomer si on a des doutes mais c’est rarement utile. J’ai voulu faire la même chose avec le Garmin, que j’utilise pourtant depuis des années, eh bien impossible de me souvenir si c’était possible. Donc pas de zoom. Pourtant, c’est bien lui qui en aurait besoin. Sur le Garmin, l’itinéraire, coloré, s’avère peu lisible, notamment au soleil. Mais la punition ultime du 1000, c’est de vouloir récupérer un parcours pré enregistré : il confond l’arrivée et le départ ! Cela m’est arrivé presque à chaque fois Si vous avez un tuyau à ce niveau, je suis preneur !
Coté navigation, le Roam est donc 10 fois mieux que le Garmin…
Qu’ils soient Bluetooth ou ANT+, peu importe, est rapide, et permet d’avoir plusieurs paires de capteurs appairés en même temps (j’ai les capteurs Wahoo sur mon CLM et des capteurs Polar achetés en promo sur mon vélo de route, par exemple). Elle ne demande pas 3 heures de synchronisation avant la sortie : on met le compteur sur le cintre et en avant, c’est détecté instantanément en 10 secondes. Si l’on utilise le vélo sans capteur, le GPS prend automatiquement le relais.
Enfin, un mot sur les LED et la batterie : les premières représentent une fonction plutôt fun mais anecdotique. On a juste l’impression de conduire un Karting et de visualiser les tours moteur… mais il s’agit de vos pulsations ! Ou pas d’ailleurs car ces diodes sont paramétrables : elles peuvent indiquer la vitesse, la cadence, la puissance ou autre chose.
Sur une grosse sortie, avec parcours intégré, vous vous retrouvez à tous les coups dans la panade avec le Garmin 1000. C’est évidemment à la fin que tout se joue. C’est d’autant plus pénible. En gros, sur une sortie de 4 h 30/5 h 00, vous êtes sûr de tomber en panne. Soyez vigilant car les constructeurs annoncent l’autonomie des compteurs hors parcours enregistrés en fonction… C’est d’ailleurs un problème récurrent chez Garmin. Leur camera 4 K ont le même problème.
Chez Wahoo, au contraire, la batterie est impressionnante ; les 17 heures annoncées y sont, c’est assez étonnant, et tellement agréable et sécurisant, peu de chance de tomber en panne. En usage parcours enregistrés en fonction, vous passez les six heures !